« Le plus grand maître que la peinture ait jamais eu ». Giotto, le peintre de la narration, de la figure humaine, des sentiments, à Assise, Padoue, Florence
Serena Romano
Professeur émérite d’histoire de l’art médiéval. Université de Lausanne
Après avoir fait ses études à l’Université de Rome « La Sapienza » auprès de maîtres tels que Giulio Carlo Argan et Angiola Maria Romanini, Serena Romano s’est rendue à Venise pour y occuper la fonction de responsable des restaurations des œuvres d’art auprès de la Soprintendenza dei beni ambientali ed architettonici. Après quelques années de travail sur le terrain, elle est retournée à Rome pour y prendre le poste de directrice du Gabinetto Fotografico Nazionale de l’Institut central pour le catalogage et la documentation des œuvres d’art (ICCD). En 1996, elle devient professeur ordinaire d’histoire de l’art médiéval à l’Université de Lausanne. A son actif, elle a considérablement contribué au profil international de la Section d’histoire de l’art.
Le titre traduit la phrase de Giovanni Villani, historien florentin de la fin du Trecento, et fait bien comprendre à quel point Giotto était considéré un génie absolu déjà par ses contemporains. La conférence va aborder quelques-uns de ses points d’excellence, à savoir la capacité de la narration, la représentation de la figure humaine, l’expression des sentiments et de la psychologie, auxquels avant lui les peintres étaient bien moins attentifs. Les exemples analysés seront choisis parmi les chefs-d’œuvre du maître, à Assise, Padoue et Florence.