LACOUR (Pierre), 1745-1814

La Gloire du Gouverneur de Guyenne

Projet pour le plafond du grand théâtre de Bordeaux,
Peinture sur toile
63,5 x 78 cm

 

Préempté par le musée des Beaux-arts en 2016.
Acquis et fait don au musée des Beaux-Arts par la société des Amis du Musée des Beaux-Arts en 2016, 6800 euros (hors frais).

 

Les Amis du Musée ne sont pas seulement des passionnés d’art, ils aiment leur musée. En adhérent à la Société, en faisant un don, vous participez à l’enrichissement de ses collections. La Société n’a jamais dérogé de son devoir de mécénat envers lui comme en témoignent les achats ci-dessous.

 

Nous remercions nos mécènes qui, par leurs dons, ont permis cette acquisition.

 

La Société a offert au musée des Beaux-Arts un tableau de Pierre Lacour, travail préparatoire pour le plafond du Grand-Théâtre de bordeaux.

 

Professeur du Lycée, fondé à Bordeaux en 1803, Pierre Lacour y donna gratuitement des cours de dessin et des cours sur la « Théorie de la peinture « . Il était reconnu comme étant « le plus distingué représentant de l’enseignement du dessin et de la peinture à Bordeaux ». Il semble que les heures prises par les leçons du professeur n’aient pas porté tort au labeur artistique du peintre. Les dix premières années du siècle sont pour Lacour une période d’activité féconde. L’Avare endormi sur son trésor, Le Mendiant et sa fille, datent de 1802. C’est en 1804 qu’était terminée la très intéressante Vue d’une partie du port et des quais de Bordeaux dits des Chartrons et de Bacalan. Ce tableau que l’on peut voir au Musée, offre un intérêt documentaire pour les bordelais, en même temps que de sérieuses qualités de paysagiste. (H. de La Ville de Mirmont).

 

Pierre Lacour suit ses premières études artistiques à Bordeaux dans l’atelier du graveur André Lavau. En 1764, arrivé à Paris pour poursuivre ses études dans l’atelier du peintre Joseph-Marie Vien, et après avoir obtenu le second prix de Rome en 1769, il part pour la Ville Eternelle. De retour à Bordeaux, il présente au Salon de 1774 une vingtaine de peintures dont un projet de plafond pour la nouvelle salle de spectacle en construction. « Ayant collaboré avec Louis, il eut le regret d’être écarté au profit de Robin, un parisien patronné par le maréchal de Mouchy et l’Intendant Esmangart et bien vu par Louis ». François-Georges Pariset, « Bordeaux au XVIIIe siècle » sous la direction de François-Georges Pariset, dans Livre IV Les Beaux-Arts de l’Âge d’or. 1968.