Eugène Delacroix (1798-1863)

Etude préparatoire pour La Grèce sur les ruines de Missolonghi

Plume et encre brume sut traits de crayon noir
25,5 x 25 cm
Encre ferro-gallique, doublé sur papier Japon, restaurations
Annoté « Scio » au crayon en bas à droite

 

Ancienne collection Henri Benezit, par descendance au propriétaire actuel

 

Un dessin d’Eugène Delacroix pour Bordeaux

 

Ancienne Collection Henri Bénézit par descendance au propriétaire actuel. Le 27 mars 2025, la Société des Amis du musée des Beaux-Arts de Bordeaux a une fois de plus rempli sa mission de mécénat envers le musée, en l’occurrence de son département des arts graphiques, pour lequel nous avons pu acquérir, lors de la vente aux enchères, étude Million, Paris, un important dessin d’Eugène Delacroix (1798-1863).

Il s’agit d’une étude préparatoire pour La Grèce sur les ruines de Missolonghi, exécutée à la plume et encre brune, 25.5 x 25 cm. Cette feuille fait partie des premières pensées de Delacroix pour la figure de la Grèce dont le tableau est conservé au musée des Beaux-Arts qui l’a acquis en 1852.

 

Delacroix rendait au croquis un hommage particulier. Ce dernier avait pour lui un aspect fondamental. Dans son journal il écrivait « l’idée première, le croquis, qui est en quelque sorte l’œuf ou l’embryon de l’idée, est loin ordinairement d’être complet »

« Il contient tout, si l’on veut, mais il faut dégager ce tout, qui n’est autre chose que la réunion de chaque partie ».

« Ce qui fait précisément de ce croquis l’expression par excellence de l’idée, c’est, non pas la suppression des détails, mais leur complète subordination aux grands traits qui doivent saisir avant tout… »

 

Notice cabinet de Bayser, Paris